De retour au travail depuis le 15 septembre, je n’avais pas hâte de reprendre la course folle du soir: métro, garderie, bus-métro, souper, bains, pyjamas, histoires, dents, tétées, coucher, tâches ménagères, implication bénévole, contrats, vie sociale, blogue, anglais, alouette….
Pour alléger un peu l’épreuve, j’ai donc retroussé mes manches les deux semaines qui ont précédées et je me suis dôtée de quelques trucs simples, faciles et efficaces.
1. Remplir le congélateur
Outre les traditionnels pâtés chinois (améliorés – purée patates douces/panais et 3 viandes hâchées), j’ai également congelé des boules de pâtes à pizza, des gauffres, des muffins à l’avoine, de la baguette, des légumes coupés prêts à être sauté dans un wok, qu’on pourra accompagner avec un ou plusieurs cubes de bouillon de poulet ou de légumes maison ou de vin blanc.
Ma recette du bouillon de légumes
Pour le bouillon de légumes, je me suis inspirée de la méthode « sauves ta bouffe » qui part du principe que tout ou presque de nos aliments peut être utilisée sous une forme ou une autre. Pour congeler certains légumes frais de l’été qui se feront rares ou moins goûteux cet hiver, je les ai blanchi. C’est à dire que je les ai trempé dans l’eau bouillante pendant un certain nombre de minutes. Quelle meilleure base que cette eau parfumée pour devenir un bouillon de légumes? J’y ai ajouté du sel et du poivre, un bouquet garni et après qu’il ait complètement refroidi, je l’ai congelé en cubes.
2. Planifier les menus
J’ai été tentée par la méthode de once a month meals. Mais à ma sauce. Je cuisine comme eux le plus possible en avance et je congèle soit après cuisson, soit avant. Je fais le gros blitz la fin de semaine et le soir je n’ai ensuite plus qu’à cuire ou réchauffer. Je m’assure d’avoir au menu un plat de chacune de ces catégories:
- gratins ou pâtes
- soupes ou potages
- plats mijotés
- quiches ou pizza
- wok (sautés comprenant des légumes, une protéine et un produit céréalier)
- finger food (sandwiches, trempette pour crudités, tartinades ou équivalent)
Mes 6 recettes gagnantes
Ces recettes ne vous sembleront pas de la grande cuisine mais elles fonctionnent parfaitement avec mes enfants. Qu’en sera-t-il des vôtres?

Zoodles avec une sauce bolognaise ou carbonara ou juste du pesto et du parmesan
Soupe Paleo à la courge et aux pommes
Pâté chinois au veau et aux patates douces

Cari de poulet à la mijoteuse de Martha
Et parce qu’on mange quand même du sucre par ici: Pain au citron avec graines de pavot.
3. Ressortir la mijoteuse
Cet appareil est de la catégorie mitigé. Certaines l’adorent et d’autres la détestent. Personnellement, elle me sauve la vie. Je sors mon sac du congélateur la veille, ça dégèle au frigo, je jette le tout dans la mijoteuse au matin, cuisson 8h. C’est chaud quand on arrive (grâce à l’option de garde chaud).
Mon plat préféré à la mijoteuse
Sans conteste, je crois que mon plat préféré à la mijoteuse est le rôti de porc. J’aime comme la viande et son accompagnement échangent et mélangent leurs saveurs. J’aime que la viande devienne tendre à se défaire délicatement sur la langue. Il vient juste avant le chili, avec ou sans viande.
4. Recevoir (ou faire) son épicerie le jeudi soir
Ça permet de revoir la planif le vendredi avec un bon verre de vin pendant que les Zoulous regardent leur film et de déterminer ce qui sera coupé le lendemain et cuisiner ou mis en sac le dimanche.
5. Impliquer les enfants
Il n’y a rien de mieux que de cuisiner en famille. Cela tient partiellement éloigné le trouble, remplit les enfants d’un sentiment d’utilité et j’avoues que moi, ça me distrait pas mal plus que de rester seule devant mon comptoir. Alors, que ce soit laver les légumes, tourner la sauce, piler les patates, éplucher les oeufs durs ou les mandarines, faire des Zoodles, j’invite et convie souvent les Zoulous dans ma cuisine.
Si vous n’êtes pas habitués, il existe de plus en plus de sites et de livres qui vous expliqueront comment faire. Stacy Toth, pour paleoparents.com, donne par exemple une excellent recette de pain de viande en indiquant par un coeur les étapes que même les 18 mois seront capables de faire.
6. La règle bonus: le lâcher prise!
Se donner le droit de sortir de la routine. De ne pas avoir envie de manger ce qui est prévu au menu et de s’inviter au resto ou chez des amis. De ne pas cuisiner d’avance et de décréter une semaine de céréales party, soupe poulet et nouilles du commerce (version allégée en sel mais oui voyons hum) et vide-congélateur sans retenue. Le droit d’être fatigué et de préférer traîner sur le plancher à empiler des duplos plutôt qu’à faire une quelconque activité prévue au programme et SURTOUT pas cuisiner!
Tu es inspirante 😉
Je pense que c’est mon gros point noir, je n’arrive jamais à prévoir d’avance…
Merci 🙂
Je crois que ça s’apprend en fait. Au départ, je trouvais ça tellement plate! Maintenant je n’arrive même plus à concevoir faire sans et quand ça arrive, comme cette semaine, je panique. Mais la vie est pleine de surprises… et j’ai une voisine en or qui m’offre des soupes délicieuses!